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Spécial habitat : À faire en octobre : hiverner les bulbes d'été

  • Pour avoir un jardin bien fleuri l'été prochain, pensez à hiverner vos bulbes à floraison estivale. ©IStock/ City presse
  • Pour avoir un jardin bien fleuri l'été prochain, pensez à hiverner vos bulbes à floraison estivale. ©IStock/ City presse
Les plupart des bulbes à floraison estivale craignent le gel et l'humidité. Il convient donc, pour assurer leur pérennité, de les hiverner à l'automne. Mode d'emploi...

Durant l'été, sur le devant de la scène des massifs et des jardinières, les bulbes à floraison estivale assurent le spectacle. Couleurs vives, formes généreuses et floraison longue, elles font le show devant leurs nombreux admirateurs. Mais que seraient ces stars sans toutes les petites mains qui, en coulisses, se dépensent sans compter pour elles ? Car pour qu'elles puissent s'épanouir sous les feux de la rampe, il faut que chaque année, ces divas soient déterrées à l'automne, hivernées puis replantées au printemps. Une opération fastidieuse que le jardinier prodigue exécute sans rechigner. Quelle abnégation !



Le soleil oui, mais le gel non !



Les plantes dites à bulbes qui fleurissent en été ne sont généralement pas avares de fleurs, de couleurs et de formes en tout genre. Mais tous ces glaïeuls, cannas, crocosmias, dahlias et autres bégonias qui apprécient le soleil sont pour la plupart sensibles au gel. Il est donc important de les hiverner afin de pouvoir en profiter chaque année. Ceci d'autant plus qu'ils supportent mal l'humidité stagnante fréquente tout au long de l'hiver, car elle provoque leur pourrissement. Voilà qui devrait inciter tous les jardiniers, y compris dans les régions où les hivers sont doux, à hiverner ce type de plantes tubéreuses, à bulbe, corme ou tubercules.



Le déterrage



Pour assurer leur floraison généreuse, les bulbes d'été ont besoin de se constituer une réserve énergétique conséquente avant d'entrer en période de repos végétatif. C'est donc à l'automne, après que le feuillage a jauni, signifiant que le bulbe y a puisé tous les éléments nutritifs dont il a besoin, que l'on peut procéder au déterrage. Avec une fourche bêche ou une grelinette, il convient de soulever le sol afin d'extraire le bulbe ou la motte de la plante, comme on récolte les pommes de terre. Il est important d'agir délicatement, de manière à ne pas blesser la plante, ce qui induirait à coup sûr son pourrissement.



L'hivernage



Après avoir rabattu la ou les tiges à 2 cm du bulbe, coupé les parties blessées ou abîmées et nettoyé autant que possible les racines de la terre qui y adhérait (sans utiliser d'eau, ce qui augmenterait dangereusement le taux d'humidité), la plante est prête à être stockée. Dans un endroit sombre, frais, sec et ventilé (cave ou garage), placez délicatement les bulbes dans un récipient rempli de sable ou mieux, de copeaux de bois, afin d'éviter tout risque d'humidité. Conservez-les ainsi jusqu'au printemps. À la belle saison, attendez que les risques de gel soient définitivement passés pour les remettre en terre. Vous pourrez gagner quelques semaines de précocité en les plantant en pot, dans une serre abritée, avant de les installer en pleine terre au début du mois de mai.



Et si on ne fait rien ?



Dans les régions où les hivers sont doux, il est possible de garder les bulbes d'été en terre durant tout l'hiver. Ailleurs, les jardiniers peu enclins à l'hyperactivité peuvent, pour éviter l'hivernage, protéger les bulbes avec un paillis de surface très épais de quinze à vingt centimètres d'épaisseur avec des feuilles mortes ou du broyat. Attention cependant en terre argileuse à l'humidité stagnante.


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