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Vie de quartiers à Bourg-en-Bresse


L’avenue de Mâcon à la recherche d’un nouveau souffle

FAUBOURG DE MÂCON

Quiconque entre dans Bourg par l’avenue de Mâcon découvre une ville qui paraît morte : maisons souvent vides, parfois en mauvais état, commerces fermés... La rue est à cheval sur deux communes, Viriat et Bourg. Elle a connu ses heures de gloire avec le passage de Napoléon Bonaparte et de l’impératrice Joséphine en 1805, lors de leur visite au chef- lieu de département. Elle est aujourd’hui l’image vieillotte d’une époque révolue. La situation devrait évoluer car la municipalité de Bourg a décidé que sa réhabilitation serait un des dossiers prioritaires de la mandature qui commence.

C’est ce qu’on appelle en langage technique une pénétrante. C’est-à-dire une voie qui permet d’entrer dans la ville depuis l’extérieur. Mais c’est une fausse pénétrante. Car les gens de passage utilisent le boulevard Edouard Herriot nouvellement refait, guidés par une signalétique appropriée. En fait, elle est empruntée par les habitants de l’agglo qui savent que c’est le moyen le plus rapide pour rejoindre le rond-point de la Neuve. Cela représente quand même 8 000 véhicules/jour, soit pile la moitié du volume du trafic du boulevard. Les voies adjacentes à l’avenue de Mâcon apportent des perturbations conséquentes. La sortie de la rue de la Chambière présente un véritable danger, et le carrefour avec la rue du Pont des Chèvres est une verrue nuisant à son homogénéité. En plus, cette rue montante, qui est le seul lien entre le boulevard et la direction du sud, connait une hausse de fréquentation. L’installation de l’université en lieu et place de l’hospice de la Charité n’a apporté pratiquement aucun dynamisme au quartier au niveau commercial. Il y a bien deux boutiques de restauration rapide, mais elles ne compensent pas la fermeture de tous les locaux commerciaux avant la Charité. C’est comme si la création de la zone marchande de la Neuve avait aspiré le commerce de proximité. Le point positif pour les rares commerces est le parking du carrefour désormais en courte durée. Il y a toujours de la place pour se rendre à la boucherie ou à la pharmacie, voire à la boulangerie rue Bourgmayer. Par contre, la traversée des chaussées par les piétons reste problématique.

« L’avenue de Mâcon est ciblée dans l’opération "Cœur de Ville" »

Questionnée, Claudie Saint-André, maire-adjointe déléguée à l’urbanisme et à l’aménagement, souligne les maux dont souffre l’avenue de Mâcon, maux qui s’entremêlent et rendent le dossier complexe. Aussi, assure-t-elle, « la réhabilitation de l’avenue est englobée dans la problématique Cœur de Ville. On l’a programmée pour ce mandat. Il nous faudra travailler avec la municipalité de Viriat, ce que nous avions commencé à faire avant les élections, pour garantir une unité d’aménagement, avec peut-être une délégation de maîtrise d’ouvrage. Côté voirie, on respectera les grands principes d’aménagement urbain avec le maintien du double sens, une voie sécurisée pour les vélos, la végétalisation de l’avenue, la réfection des trottoirs et des places de stationnement. Le passage des convois hors gabarit rajoute une contrainte importante. Pour les logements, on accompagnera les propriétaires dans la rénovation de leur bâtiment afin de retrouver de l’habitat. Il y a certains logements qui ne sont pas loin d’être qualifiés d’indignes. Déjà, certaines bâtisses ont été restaurées. C’est un secteur en pleine mutation qui reste attractif ».



Marie-France, 65 ans,habitant toujours le quartier « Jeunes mariés, nous habitions au 23, en face de l’épicerie, une "Economique". C’était en 1975. Dans cette zone, il y avait aussi 2 boulangeries, un boucher, une mercerie, un café, un assureur. C’était pratique pour nous car on n’avait pas de voiture. Les gens qui sortaient de la ville s’arrêtaient faire leurs courses. Le stationnement était alterné. Plus loin, sous les toits, habitait une vieille dame. Elle nourrissait les pigeons. Parfois, on la voyait en attraper un, qui devait passer à la casserole ».




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